



Si on leur donne le choix, les abeilles préfèrent construire des rayons de leur propre conception.
Si l’espace est fourni par inadvertance dans la colonie, les abeilles y construisent d’abord des rayons naturels.
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SOLUTION
Il y a plusieurs occasions courantes où on laisse un espace vide dans la colonie : par exemple, lorsqu’un cadre est enlevé pendant l’introduction de la reine, lorsqu’on fait de la place pour une mangeoire dans la ruche, ou lorsque le couvercle intérieur est laissé en position d’hiver pendant les mois de printemps.
Dans des cas extrêmes, comme lorsqu’on utilise les premiers types de fondations en plastique qui n’étaient pas recouvertes de cire, les abeilles détestaient tellement les fondations que des rayons étroits et déformés ont été construits entre les cadres plutôt que sur les fondations.
La construction de rayons dans des espaces vides n’a lieu que pendant les périodes d’écoulement naturel du nectar, ou lors de l’alimentation en sirop de sucre lourd.
Du point de vue de gestion de la ruche, cela représente un gaspillage des ressources de la colonie. Les rayons doivent être découpés et l’espace vide doit être rempli avec des cadres de cire gaufrée ou des cadres bâtis.
Sans doute en raison de l’énergie et des ressources investies par la colonie dans la construction de nouveaux rayons, la reine commencera rapidement à pondre des œufs dans de nouveaux rayons de couvain.
Au moment où l’apiculteur découvre le problème, une quantité importante de couvain de valeur peut déjà avoir été produite. Si possible, attachez temporairement des morceaux de couvain dans des cadres vides et laissez le couvain émerger.
Pendant la nuit, les abeilles attacheront les morceaux de rayons de couvain aux cadres. Une fois que le couvain operculé a émergé, ces cadres de morceaux de rayons doivent être enlevés et remplacés par de cire gaufrée ou des cadres bâtis.
Les abeilles se rassemblent sur le devant de la ruche
On ne peut pas laisser la ruche surchauffer et causer des dommages injustifiés aux abeilles en développement. Grâce à la combinaison de l’évaporation de l’eau et du mouvement de l’air, les abeilles disposent de méthodes de refroidissement extraordinaires.
Lorsque cela ne fonctionne plus, les abeilles évacuent la ruche et s’accrochent en masse à l’avant de la ruche.
SOLUTION
Pendant les périodes de production de couvain, les températures doivent être maintenues à environ 35°C. Lorsque la température s’élève trop au-dessus de ce niveau, les butineuses sont redirigées par les abeilles nourricières pour devenir temporairement des butineuses d’eau.
En même temps que le mouvement de l’air produit par les abeilles butineuses, l’eau est évaporée pour refroidir la zone de couvain et maintenir les niveaux d’humidité. Mais parfois la température ambiante dépasse ce mécanisme de refroidissement.
À ce stade, il est courant que toutes les abeilles dont on n’a pas besoin quittent la ruche et se suspendent à l’avant de celle-ci.
Ce phénomène se produit normalement pendant les mois chauds de l’été, lorsque les sources de nourriture ont diminué et que de nombreuses abeilles ouvrières sont au chômage.
Cela se produit aussi souvent la nuit, bien que les apiculteurs ne l’observent pas aussi fréquemment. Bien qu’il s’agisse d’une procédure naturelle qui se produit parfois dans les colonies sauvages, les abeilles sont en danger en dehors de la ruche.
Les tempêtes de pluie et le soleil brûlant rendent la vie difficile à ces abeilles exposées.
Les apiculteurs peuvent aider en créant d’autres ouvertures dans la ruche pour permettre le mouvement de l’air et en fournissant une source d’eau fiable à proximité.
De plus, si la colonie est physiquement surpeuplée, un espace supplémentaire dans la ruche peut être fourni, même s’il n’y a pas de flux de nectar en cours.
La ruche est surpeuplée
En hiver, la tendance naturelle des abeilles est de se déplacer vers le haut de la ruche. La raison de ce comportement n’est pas claire.
Au fil de la saison, la colonie se développe au sommet de la ruche et peut devenir de taille réduite en raison de l’espace limité. À un moment donné, les préparatifs d’essaimage commenceront et il sera très difficile de les inverser.
SOLUTION
L’inversion des chambres à couvain profondes est un moyen courant de prévenir l’essaimage et d’encourager les abeilles à constituer une forte colonie. Toutefois, cette procédure n’est nécessaire que si la reine ne pond pas d’œufs dans les profondeurs au début du printemps.
Si elle a du couvain dans les deux chambres, les abeilles vont très probablement se développer dans les deux chambres. Les apiculteurs peuvent échanger la position de la profondeur supérieure avec celle de la profondeur inférieure pour encourager les abeilles à construire le couvain dans l’espace vide qui se trouve maintenant directement au-dessus du nid à couvain.
La manipulation doit être effectuée au début de l’hiver, et l’essentiel est de s’assurer que le nid à couvain est bas et que les réserves de miel sont placées au-dessus du nid à couvain.
L’inversion ne doit être effectuée qu’une seule fois, si tant est qu’elle ait lieu. Si la reine utilise déjà les deux profondeurs, l’apiculteur devra décider si une inversion du couvain sera bénéfique.
Le nouvel espace permettra à la grappe de disposer d’un espace facilement disponible pour construire un nid à couvain plus grand, plutôt que d’allouer de l’énergie aux tendances d’essaimage.
De nombreux facteurs influencent l’essaimage, mais le manque d’espace est sans aucun doute l’une des principales raisons pour lesquelles une colonie commence à essaimer. Au printemps, il faut donner de l’espace avant qu’il ne soit nécessaire.