fbpx

TOUT CE QUE VOUS DEVRIEZ SAVOIR SUR LE MIEL

Comment est fabriqué le miel ?

Le miel à tel que tu le trouves n’existe pas directement dans la nature, il est obtenu grâce au travail des abeilles et de l’apiculteur, qui va en extraire le fameux miel. Alors, pour faire du miel il faut donc des abeilles et un apiculteur :

le travail des abeilles :

 L’abeille butineuse est celle qui va chercher le nectar des fleurs qui est constituée d’un mélange de sucre et d’eau, elle met simplement ce nectar dans sa bouche qui contient des enzymes il s’agit d’une petite substance aidant à la fabrication du miel, ensuite elle rapporte ce précieux nectar à la ruche, arrivé à la ruche l’abeille butineuse met ce nectar dans la bouche de l’abeille receveuse, les abeilles receveuses se transmettent alors le nectar de bouche en bouche en y ajoutant aussi des enzymes. Lorsque l’eau contenue dans le nectar s’est évaporée et que l’humidité c’est à dire la quantité d’eau approche les 40 % l’abeille dépose le nectar dans les alvéoles, ces petits trous qui forment la ruche, les abeilles ventileuses agitent alors leurs ailles pour créer un courant d’air et faire monter la température de la ruche jusqu’à 30 degré afin d’évacuer encore l’humidité, ce travail dure quatre à cinq jours.

Lorsque le taux d’humidité approche les 20 % les alvéoles sont recouvertes d’un opercule de cire pour protéger le liquide des microbes venant de l’extérieur. Dans la nature ce liquide est fabriquée au printemps puis il est conservé par les abeilles pour se nourrir durant l’hiver si l’homme n’intervient pas les opercules sont retirés par les abeilles elles-mêmes et le liquide leur sert alors de nourriture.

Le travail de l’apiculteur 

Pour fabriquer le miel consommé par l’homme l’apiculteur utilise une partie de ce liquide qu’il va transformer jusqu’à obtenir le miel que nous utilisons, la partie restante sert de nourriture à toute la ruche.

A la fin de la période de floraison après le travail des abeilles, l’apiculteur doit récolter le miel pour pouvoir s’approcher de la ruche sans être embêté par les abeilles, il envoie de la fumée vers les insectes afin de les faire fuir, c’est l’enfumage, il peut ensuite décollé tranquillement les cadres qui contiennent les alvéoles puis les brosser pour enlever toutes les petites saletés nous sommes à l’étape du décollage des cadres vient ensuite le moment du transport de ses cadres vers la miellerie d’où on extraira le miel.

1-Phase de désoperculation :

Une fois les cadres arrivés à la miellerie il faut les désoperculer c’est-à-dire enlever la pellicule de cire qui bouche les alvéoles derrière lesquelles se trouve le miel on utilise pour cela un couteau à désoperculer avec lequel on tranche la couche de cire, lorsque les cadres sont désoperculés et on aperçoit le miel qui se cachent dans les alvéoles.

2-Phase d’extraction :

 On classe alors ses cadres dans une machine appelé extracteur il s’agit d’une cuve à l’intérieur de laquelle on peut fixer les cadres cette cuve tourne sur elle-même ce qui permet d’éjecter le miel des cadres pour les envoyer sur les parois intérieures de la cuve le miel glisse tout naturellement vers le bas de la cuve où il est récupéré dans un grand récipient à la sortie de l’extracteur le miel contient des petites saletés comme des particules de cire du pollen ou des pâtes d’abeilles, il faut donc le purifier.

3-phase de maturation :

On utilise une grille dans laquelle on va verser le miel, les petites saletés vont rester sur la grille et le miel pur va s’écouler dans une nouvelle cuve.

 Le miel doit rester dans cette cuve pendant 4 à 5 jours à une température minimum de 20 degrés jusqu’à ce qu’une petite mousse blanche qu’on appelle l’écume remonte à la surface de la cuve.

4-Phase de mise en pots :

Après cette courte période, le miel est enfin prêt. Des pots de différentes tailles sont mises sous la cuve et sont remplies de bon miel le couvercle assure l’étanchéité du liquide afin d’être sûr qu’aucun microbe ne rentrera dans le pot.

Composition du miel :

Le miel est composé à 80 % de glucides du fructose et du glucose, à cela s’ajoute de l’eau, des protides et des lipides en quantité infime, des vitamines du groupe B, essentiellement des enzymes et des facteurs antibiotique naturel.

Pour réaliser un seul gramme de miel les abeilles doivent butiner plus de 7500 fleurs, déjà dans l’antiquité Hippocrate le père de la médecine occidentale recommandait le miel pour traiter notamment les ulcères et les plaies

Que dit la science moderne sur le miel ?

Le miel a un effet prébiotiques :

 Les prébiotiques sont les glucides non digérés qui servent de nourriture à la bonne flore intestinale et donc participent au bon fonctionnement du système digestif, à ne pas confondre avec les probiotiques qui eux sont ces bonnes bactéries justement que l’on va trouver dans les aliments fermentés et dans certains compléments.

Le miel contient des flavonoïdes :

Les flavonoïdes sont des antioxydants participants la prévention des maladies notamment les maladies cardiovasculaires et les maladies neurodégénératives.

Le miel a un effet antibactérien :

Surtout pour le système digestif, et à ce sujet il y a un miel qui fait particulièrement parler de lui ces dernières années il s’agit du miel de manuka qui vient de l’arbre de manuka en nouvelle zélande, ce miel est utilisée depuis longtemps par les maoris en médecine traditionnelle pour ses propriétés antibactériennes et antiseptiques, on le voit notamment souvent recommandée pour lutter contre la bactérie helicobacter pylori qui est à l’origine de la plupart des ulcères et les reflux gastrique, on en trouve sur internet et dans certains magasins bio

malheureusement même si ce miel a l’air très prometteur sur le papier le manque d’études et son coût assez élevé ainsi tout de même à vous conseiller de privilégier des miels plus locaux. Justement ce pouvoir antibactérien est de plus en plus utilisés dans les hôpitaux pour réaliser des pansements cicatrisant au miel notamment au CHU de limoges avec le professeur Décote, le miel utilisé est en général du miel de thym.

Le miel a un indice glycémique de 55 :

Légèrement inférieur à celui du sucre de table qui lui a un indice glycemique entre 60 et 70 selon les sources mais ce qui est vraiment intéressant c’est que plusieurs études ont comparé les effets du miel par rapport à d’autres produits sucrants comme le saccharose, le sirop d’érable, le fructose, le dextrose et c’est sur différents marqueurs de bonne santé comme des marqueurs inflammatoires, le taux de triglycérides, où le taux de cholestérol et bien le miel donne toujours de meilleurs résultats c’est à dire que les substances qu’il contient surtout et avant tout les antioxydants compense la teneur élevée en glucides comparé notamment au sucrede table qui lui n’apporte aucun autres nutriments.

Pour rappel le miel a été pendant des milliers et des milliers d’années le seul produit vraiment sucrant dans notre alimentation mise à part bien entendu les fruits, on a trouvé par exemple dans une grotte en Espagne une peinture datant de plus de 15 mille ans représentant un chasseur suspendue à une corne en train de recueillir du miel, et on observe cette consommation du miel encore aujourd’hui dans les dernières tribus de chasseurs cueilleurs notamment chez les Bushmen en Afrique du sud et au Botswana chez les Guayaqui au Paraguay et chez les Bacao au Cameroune.

Le sucre de canne a été introduit réellement de notre alimentation qu’il y a quelques siècles et le sucre de betterave lui n’a été développé qu’au 19ème siècle, on est donc passé d’une consommationrare exceptionnel de miel il y a plusieurs milliers d’années à une surabondance de toutes les formes de sucre et du sucre raffiné en premier lieu aujourd’hui dans notre alimentation moderne avec par exemple plus de 35 kg de sucre par an et par habitant en France.

Mon conseil est donc réellement de privilégier au maximum lemiel comme produits sucrants, de ne pas en abuser bien entendu, si jamais vous n’aimez pas du tout miel ou que vous ne voulez pas en consommer le sirop d’érable est une alternative acceptable.

Quels sont les critères pour choisir un miel de qualité ?

  • Premièrement prendre un miel le plus foncé possible, car il sera plus riches en antioxydants d’un point de vue gustatif.
  • Ensuite l’origine est un point fondamental, il faut savoir qu’en agriculture biologique les mélanges sont interdits mais en conventionnel ils sont autorisés et c’est pour cela que sur la plupart des miels premiers prix des supermarchés vous avez une inscription origine UE et hors UE, un terme générique regroupant des miels de pays européens, d’Amérique du sud, voire de chine, car il faut savoir que les miels chinois représente environ 10 % des importations en France, et sont en croissance continue, la chine est le premier producteur mondial de miel avec plus de 200 mille tonnes par an le problème est que ces miel chinois sont souvent coupés avec des sirops de riz, des sirops de maïs, qu’il n’y a aucun moyen de savoir avec quels produits chimiques les ruches ont été traités, ce sont souvent des miels partiellement fermenté qui sont normalement impropre à la consommation,
  • il faut d’ailleurs savoir que le miel chinois avait même été interdits d’importation dans l’union européenne entre 2002 et 2004 en raison de la présence d’antibiotiques, il faut donc prendre un miel avec une origine unique clairement affichée, de France de préférence si vous êtes en France est labellisée bio car le cahier des charges bio pour le miel garantit l’absence de champs traités aux pesticides à moins de trois kilomètres la non proximité de zones industrielles, d’autoroute de ville, le non traitement des ruches avec de la peinture synthétique, le non traitement des ruches également avec de répulsifs chimiques et enfin on soigne les abeilles en priorité avec la phytothérapie et l’homéopathie, par contre même en bio vérifiez bien l’origine car beaucoup de miel bio premier prix viennent des pays d’Europe de l’est et il vaut mieux toujours privilégié le local pour la traçabilité.